top of page
Gabin 8 -min_edited.jpg

Gabin Vissouze

gabinducb@gmail.com

  • Instagram
  • YouTube
  • LinkedIn Social Icône

À propos

J'ai 8 ans. Avec ma classe nous avons droit à une heure de théâtre par semaine. Une femme en sarouel et bracelets en veux-tu en voilà nous initie aux merveilles de la comédie. Je déteste ça, me sens ridicule et s’il y a bien une chose dont je suis sûr c’est que jamais je ne serai acteur.

J'ai 10 ans. Je décide de m’attaquer à la première grande œuvre de ma vie : une relecture de la Première Guerre Mondiale sous forme de fresque épique, avec des soldats héroïques qui fument et canardent, des hommes politiques qui crient et tapent du poing, des histoires d’amour sur fond de trahison. Sans oublier tous les cadavres qui jonchent les pages, le sang qui coule entre les lignes… De la castagne, de la castagne. Bref, j’ai dix ans et j’aime la guerre.

J'ai 11 ans. Pour ma rédaction en cours de français je décide d’écrire une fable : L’éléphant et la souris. Légèreté dans l’écriture, respect de la forme et intelligence de la morale me valent les félicitations de ma professeure. Je ne suis pas encore écrivain mais, indéniablement, mon incommensurable égo d’artiste est né.

Quiconque est fort et sans peur ; Cache une faiblesse sous tant d’ardeur

J’ai 12 ans. Je n’ai qu’un rêve : devenir acteur. On peut remercier la magie des hormones adolescentes, désormais je ne vois pas ce qui peut être plus génial que d'interpréter un personnage. Je rejoins une troupe de théâtre, la compagnie Passe-moi l’sel où j’aurai l’occasion de jouer un chasseur bercé trop près du mur, un directeur de musée passionné, un type qui promène un chien qui n’existe pas…

J'ai 13 ans. J’entame coup sur coup l’écriture de plusieurs romans. Un terrible complot politique à New-York en 2950, le mystérieux assassinat du juge Duncan lors d’une soirée mondaine, la vie trépidante de Stanislas Anderson, ado bagarreur dans les bas-fonds de Londres au début du 19ème siècle, les péripéties d’une famille de tueurs à gage sous le joug terrible d’un empereur chinois… Beaucoup d’idées, peu de rigueur, une absence totale de persévérance. Ma vie ne tourne qu’autour de Paloma, Théa ou Maëlle. À quoi bon écrire quand il y a des filles ?

J’ai 15 ans. Avec un ami de ma troupe nous créons une chaîne YouTube. On apprend sur le tas. On commence par des sketchs irregardables aujourd’hui puis on comprend le principe des 180 degrés, les règles du montage, l’importance de la préparation… Et surtout on s’éclate.

J’ai 16 ans. Je découvre Fenêtre sur Cour. C’est la révélation, la puissance de la mise en scène m’explose à la figure. Je caresse alors l’idée de devenir moi-même réalisateur. Mon investissement en cours est inversement proportionnel au temps passé à découvrir les films de Kubrick, Hitchcock, Fellini, de Palma, Dolan… Ma cinéphilie se construit, mon appétit pour le cinéma se veut insatiable.

J’ai 18 ans. Je fais mes premiers pas à l’Institut International de l’Image et du Son. Durant trois années, je détermine quelles sont mes envies de cinéaste. Je mets alors de côté mes penchants comiques pour me tourner vers un registre plus sombre ; mon film de fin d’études, Loin des hommes.

J'ai 23 ans. J’auto-produit mon court-métrage Circonstances & Conséquences, disponible sur YouTube. Mon univers se précise, mélange d’humour noir et de visuels à la David Lynch. Sans prétention aucune, pas mon genre je vous dis.

J'ai 24 ans. Je suis régisseur pour le cinéma, scénariste et réalisateur de courts-métrages, comédien à mes heures perdues et, le reste du temps, j’écris. Cette fois-ci, je trouve la force d’aller au bout d’une histoire à cause d’une bête histoire. Une histoire de fille qui m’a brisé le cœur. Mort de trouille est mon premier roman.

J'ai 25 ans. Je me lance dans l’écriture d’un second roman, le destin tragique de personnages liés les uns aux autres dans un petit village du Nord de la France. 

Et vous ça va ? Ça fait longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles. On se cale un dej ? Ça marche, on s'appelle.

bottom of page